Tennessee : splendeurs et decadence
Nous vous avions laisses au Kentucky. Nous avons ensuite poursuivi notre route vers le Tennessee.
Premiere etape : Nashville, capitale de la musique country. Petite frayeur en arrivant dans la ville : c'est mort ! En fouillant bien et en se faisant aider, par une gentille dame et une carte, on trouve une rue tres animee. La seule rue en fait, Broadway. Elle vaut le detour, il faut le dire. On y trouve des bars avec des concerts, des boutiques de souvenirs, de santiags et de chapeaux de cow boys. Comme il fait tres chaud, on abrege notre visite, on va se baigner dans la piscine de l'hotel et on revient le soir, pour voir la ville. On fait un super restau avec le plus gros hamburger du monde. Bref, on aime Nashville.
Memphis, c'est autre chose et c'est notre deuxieme etape. Il faut dire que c'est Nashville en glauque et en kitsch. Une seule rue, la rue est bruyante et les bars sont de mauvais gout. Cf les soutifs accroches au-dessus des comptoirs. L'hotel digne de Shining est crade a en mourir. On passe une nuit atroce, on se fait rembourser la nuit suivante, et on quitte Elvisland, sans regret.
Nous decidons de nous refugier en Arkansas que nous imaginions : buccolique / naturel / sauvage / calme. En fait on etait dans le vrai. Little Rock, capitale, est un patelin desert ou se cotoient les maisons en ruine. On croise partout des mobils home avec des drapeaux sudistes et des pancartes KEEP OUT partout sur les pelouses (pourries).
Le cote campagne n'est pas plus passionnant. Vraiment, il n'y a rien a voir a part des forets partout et des routes de montagne. C'est le paradis des ranchers, des cows boys et autres. Bref, ce n'est pas tres accueillant.
Quelques petites choses a noter :
- les types conduisent leurs motos sans casque, c'est la loi
- dans les bleds traverses, il y a trente eglises, deux stations service, un vendeur de pick-up
- il y a des alligators ecrases sur le bord de la route
- la propriete privee n'est pas un vain mot, meme au fin fond de la campagne (precisons que la peine de mort est d'actualite ici)
- on peut acheter des medicaments, des timbres et retirer des sous au drive-in adequat.
MAIS nous gardons la forme, envers et contre tout, et esperons defier cette petite malediction des bleds pourris. Marylene bronze, Gwenn insulte Richard le GPS incapable (mais je precise quand meme qu'il est con) et Laure hurle a chaque son de cigale.
C'est dur de mettre des photos car nous ne sommes pas sur nos ordinateurs, mais certaines apparaissent au debut du blog. Pour les autres, il faudra attendre.
Demain : on s'en va vers El Dorado, avant l'etat du Mississippi !
A bientot et merci aux lecteurs qui se sont signales.
Signe : les droles de dames