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Gwemala

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7 août 2010

Des bayous aux plages de Floride

Mercredi 4 aout, depart pour Houma, pays cajun. Malgre les efforts de Richard-le-GPS pour nous amener dans le centre ville, on ne trouve rien. Vraiment rien du tout. Le concept de centre-ville est surfait : a la place, on prefere de larges zones industrielles et commerciales. D'ailleurs, on s'americanise, on va faire un tour au Wal-Mart. Le Wal-Mart est le barometre de la societe et de la population locale. Par exemple, dans le Mississippi on etait les seules blanches du magasin. Dans l'Arkansas, les seules minces du magasins (interdit de rire jaune).
Bref, cela donne des scenes telles que :
" I am looking for a map of the whole US.
- Sorry we don't have. But where do you come from ?
- France.
- Ooooooooooh (cri du coeur de celle qui n'a jamais vu un etranger) I loooove your accent !'
En revanche on peut trouver un rayon dedie aux M&M's, des uniformes scolaires, des cigarettes, des plats surgeles et hyper gras, parfois des legumes. Mais pas d'alcool dans l'Arkansas. Bref, on a deja dit que l"Arkansas puait.

Arrivee au bayou un peu plus tard, au fin fond de nulle part. Richard s'emmele, on l'insulte, tout va bien. Le monsieur est tres gentil, il a une tete de crocodile empaillee avec la machoire deformee qui porte le doux nom d'Obama, mais aussi des mues de serpent, une sorte de felin empaille... On embarque sur un bateau a fond plat sous l'oeil vigilant de George (3m50, des ecailles sur le dos, un sourire carnassier) qui nous suit docilement dans l'eau, facon caniche a memere. Mais - car il y a un mais - le bateau s'immobilise et fait demi-tour pour prendre des retardataires. Ils ne se depechent pas pour monter... et la, c'est le drame. Dans la famille Bidochon version chocolat, on vous offre :
- les grands parents, desabuses
- le pere, qui chie un cake parce que le collier de bienvenue est rose
- la mere, gravure de mode, qui s'isole dans l'espoir que ses morveux tombent a l'eau
- la grande soeur, collector : 20 ans, deux quintaux (dont 500g de poils hors cheveux), 300 decibels
- la cacaille, en sortie penitentiere : mais si, vous connaissez bien ces tatouages, ce fute dix fois trop large tenu sous les fesses par un gros ceinturon, la casquette et le regard assassin. Il a d'ailleurs fait semblant d'abattre tous les animaux qu'on voyait, bruitages a l'appui.
- trois Simplet, qui braillent et font tomber leurs colliers en plastique dans l'eau. A six ans, ils posent en adoptant des postures de gang sous l'appareil photo bienveillant du pater.
Pas besoin de vous faire un dessin.
Parfum de college.
Ce petit detail mis a part, la balade a ete geniale. On a vu des alligators, des ratons-laveur, des aigrettes, des herons, un troupeau de vautours, des echassiers. La flore etait toute aussi belle. Un instant de paradis, trouble non par UN mais par NEUF serpents. Cela dit, on a des films et des photos magnifiques qu'on vous mettra sur le site quand on pourra.
On n'a pas l'impression d'avoir chaud, mais en fait, on degouline litteralement de sueur, tous nos vetements sont trempes et Marylene ruisselle des cheveux.

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Ensuite, depart pour la Floride. En chemin, on passe deux etats : le Mississippi et l'Alabama. Mary qui a eu l'autorisation de conduire se met au volant.
La decouverte de la Floride est interessante : les routes sont droites, mais les gens conduisent comme des Parisiens ce qui corse les choses (d'autant que leurs pick-up ont la taille de petits mammouths, mais ca s'enroule mieux autour des palmiers.)
On trouve un hotel a Pensacola (ne prononcez pas un -da final, meme si ca vous brule les levres, comme Gwenn qui se fait chambrer depuis).962_resize

La journee du 6 se deroule dans la voiture, on traverse la Floride en largeur, 600 km. On trouve au bout du 2e essai un hotel, a St Augustine, la plus vieille ville des USA.
Le soir, on fete l'anniversaire de Laure. Marylene et Gwenn decident d'amener Laure dans un restau italien. Pendant que Gwenn offre le cadeau a Laure, qui se croit debarrassee des ces mondanites, Marylene va insidieusement prevenir la serveuse de l'evenement. Autant dire que quand tout le personnel debarque en chantant 'Happy birthday', repris par la salle entiere (et bondee), Laure a des envies de meurtres. Mais le gateau au chocolat la calme.974_resize
Petite soiree tranquille : on va sur une plage quasi deserte, bordee de palmiers qui se decoupent sur un soleil couchant. L'eau est tiede, le sable fin comme de la farine, le tiramisu delicieux.
Il fallait bien un mais : l'hotel est maudit ! La clim se deverse tranquillement sur la moquette inondee qui en a connu d'autres. ca sent le chien creve.

Sainte Augustine, beaucoup de bruit pour rien. Tout se paie (cher) meme le cimetiere ou trois pauvres tombes de huguenots se battent en duel et meurent d"ennui. Les maisons ressemblent a des decors de carton-pate. On trouve meme un magasin qui vend de la pelouse dans de petits coquillages, a 3.95$ hors taxe. Bref, on s'enfuit.984_resize

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989_resizeArrivees a proximite d'Orlando, on essuie une petite tempete tropicale, alors meme qu'on projetait une demi-journee de plage. On essaie de se balader du cote de Daytona Beach en se disant que ca va passer. ca pourrait passer, ca ne changerait rien, c'est moche. Sur la plage de sable fin s'alignent les pick-up, parce qu'aux USA, on ne peut rien faire sans son pick-up, gigantesque de preference. Tant pis s'ils perdent de l'huile sur le sable, comme au Royaume Uni. L'essentiel, c'est d'etre le plus pret possible de l'eau.1011_resize

Au programme demain : le parc Harry Potter, a Orlando. On descendra ensuite vers Miami. Si vous avez des tuyaux sur les trucs a voir a Miami, pas a 80$ l'entree + 12$ de parking, faites nous signe... !

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4 août 2010

De Natchez a la Nouvelle Orleans

Enfin des nouvelles !
Nous avons fui l"Arkansas rapidement pour gagner le Mississippi, en commencant par Greenville. Tout de suite, on a trouve l'endroit plus accueillant, les paysages plus sympas, les gens plus gentils. En meme temps, c'est pas dur.
Rapidement, nos decouvertes de la journee : Marylene et Gwenn ont failli se faire embarquer par deux types (un Black obese et un vieux edente du haut, attires par notre accent deplorable). Il y a aussi les cigales, qui font 6 centimetres de long et qui font un bruit digne d'un avion au decollage. On se croirait dans un Stephen King !
Le lendemain, on file a Natchez, et on tombe sous le charme. Il y a des maisons superbes, 500 datent d'avant la guerre de Secession et appartenaient a des millionnaires.578_resize  572_resize

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On bouffe bien, les gens sont gentils. On decouvre le Mississippi, qui est gigantesque.517_resize553_resize

537_resizeUne mamie perverse nous fait gouter la specialite locale, du fudge. Nous sommes perdues, nous cedons. On repart avec une demi livre de fudge caramel chocolat. Pour trois, hein. Par contre, les moustiques sont de veritables vampires, de la taille de petites poules.478_resize479_resize"c'est MON fudge!!"


Deux jours plus tard, on part a la Nouvelle Orleans. La route est exceptionnelle. Elle est s'abord defoncee et trouee. Sachez qu'aux USA, on peut conduire 200 km sans voir un croisement ou une maison. En revanche, nous avons vu : des panneaux "attention aux ours", des alligators ecrases, des champs de mais brule. Il fait tres, tres chaud ici. 35 a 40 degres tous les jours depuis NY, et l'humidite s'accentue au fur et a mesure de notre descente.
Sur le chemin, petite pause a la plantation de Oak Alley. L'endroit est magnifique. Pour la petite histoire, c'est la qu'a ete tourne "Entretien avec un vampire."635_resize   645_resize
On reprend ensuite la route vers la Nouvelle Orleans. La conduite devient un peu plus sportive pour Laure, qui reprend ses habitudes de Parisienne ('Tu vas la bouger, ta caisse, CO***!!!!!!!!!!!!')
Arrivee a l'auberge et petite frayeur. Le quartier est craignos (merci Katrina), on nous deconseille de garer la voiture dans la rue et de rentrer autrement qu'en taxi. Quant a l'auberge, elle est pleine d'etudiants et de musique de soiree etudiante. MAIS pour nous faire mentir, elle est tres calme, on dort comme des bebes.659_resize
La soiree commence mal. A cause d'un chauffeur de tram aux capacites limitees, Gwenn se fait bouffer 20 dollars pour UN ticket de tram. Bonne soiree sympa, un papi de Louisiane nous redonne le sourire.
On decouvre, le lendemain : une boulangerie francaise qui nous plonge en transe tellement c'est bon, on decouvre le Vieux Carre et ses histoires glauques et fascinantes sur ses fantomes (promis, vous saurez tout sur la torture d'esclaves). Nous laissons un temps nos burgers et allons mager des pates aux ecrevisses et aux crevettes tres bonnes (et tres cheres... mais on l'a su apres.)
Aujourd'hui, on a shoppe, choisi nos musees et promenades respectives. Il fait toujours tres chaud et on suinte. Mais on aime la Nouvelle Orleans.808_resize  755_resize  669_resize

Programme de demain, pour notre derniere journee en Louisiane : les bayous et le pays cajun. A bientot, a vous les studios !!

Sirius : Laure a besoin de ta nouvelle adresse !

29 juillet 2010

Tennessee : splendeurs et decadence

Nous vous avions laisses au Kentucky. Nous avons ensuite poursuivi notre route vers le Tennessee.

Premiere etape : Nashville, capitale de la musique country. Petite frayeur en arrivant dans la ville : c'est mort ! En fouillant bien et en se faisant aider, par une gentille dame et une carte, on trouve une rue tres animee. La seule rue en fait, Broadway. Elle vaut le detour, il faut le dire. On y trouve des bars avec des concerts, des boutiques de souvenirs, de santiags et de chapeaux de cow boys. Comme il fait tres chaud, on abrege notre visite, on va se baigner dans la piscine de l'hotel et on revient le soir, pour voir la ville. On fait un super restau avec le plus gros hamburger du monde. Bref, on aime Nashville.

Memphis, c'est autre chose et c'est notre deuxieme etape. Il faut dire que c'est Nashville en glauque et en kitsch. Une seule rue, la rue est bruyante et les bars sont de mauvais gout. Cf les soutifs accroches au-dessus des comptoirs. L'hotel digne de Shining est crade a en mourir. On passe une nuit atroce, on se fait rembourser la nuit suivante, et on quitte Elvisland, sans regret.

Nous decidons de nous refugier en Arkansas que nous imaginions : buccolique / naturel / sauvage / calme. En fait on etait dans le vrai. Little Rock, capitale, est un patelin desert ou se cotoient les maisons en ruine. On croise partout des mobils home avec des drapeaux sudistes et des pancartes KEEP OUT partout sur les pelouses (pourries).
Le cote campagne n'est pas plus passionnant. Vraiment, il n'y a rien a voir a part des forets partout et des routes de montagne. C'est le paradis des ranchers, des cows boys et autres. Bref, ce n'est pas tres accueillant.
Quelques petites choses a noter :
- les types conduisent leurs motos sans casque, c'est la loi
- dans les bleds traverses, il y a trente eglises, deux stations service, un vendeur de pick-up
- il y a des alligators ecrases sur le bord de la route
- la propriete privee n'est pas un vain mot, meme au fin fond de la campagne (precisons que la peine de mort est d'actualite ici)
- on peut acheter des medicaments, des timbres et retirer des sous au drive-in adequat.

MAIS nous gardons la forme, envers et contre tout, et esperons defier cette petite malediction des bleds pourris. Marylene bronze, Gwenn insulte Richard le GPS incapable (mais je precise quand meme qu'il est con) et Laure hurle a chaque son de cigale.

C'est dur de mettre des photos car nous ne sommes pas sur nos ordinateurs, mais certaines apparaissent au debut du blog. Pour les autres, il faudra attendre.

Demain : on s'en va vers El Dorado, avant l'etat du Mississippi !
A bientot et merci aux lecteurs qui se sont signales.

Signe : les droles de dames

25 juillet 2010

Jesus loves us ( and so does Kentucky )

Apres avoir quitte la Pennsylvanie a regret, direction le Kentucky via West Virginia. Celle ci ne nous laissera pas un souvenir memorable: c est vert, tres vert, montagneux, les paysages sont jolis, par contre Huntington ou nous nous arretons pour la nuit n a rien de special a offrir pour des touristes de base.
Nous arrivons enfin a Lexington, la ville des chevaux et des grandes amours ( qui ont des petits os). C est une ville ancienne et tres bourgeoise avec un grand passe historique et des chevaux partout: compteur pour les jeux equestres ;ondiaux, statues de chevaux, meme les rues ont des noms de chevaux de course. Et les gens sont incroyablement gentils: la dame de l hotel nous fait une ristourne parce au elle trouve que le francais est une jolie langue, le serveur de la pizzeria nous offre des boissons et gwenn se fait meme offrir son cafe par le serveur de starbuck ( qui est tres mignon) . bonus artistique a Laure qui reussit a pecho dans la meme foulee un ado attarde, un obese et un nain ( j m en fous ca fait trois points, quatre avec le gros boutonneux de la station service )
tout est magnifique ici: vieilles maisons et manoirs, belles patures, jolis musees.
En conclusion, si un beau rancher nous epouse, on s installe sans probleme !
Il a quand meme fallu reprendre la route direction Nashville, aidees par Richard le GPS et avec notre fidele Chevy, splendide Nissan Altima de son etat ( la voiture cherie a sa memere)

La suite au prochain numero si vous vous decidez enfin a nous repondre !!!
Avis aux familles de Gwenn et Laure ( sauf tata cathy qui est la meilleure comme d hab) : Non, Bonnie ne nous a pas tuees, vous pouvez nous ecrire, on est vivantes !

24 juillet 2010

American boys

Lecture parentale oblige, nous avions omis de parler d'un sujet qui vous passionne certainement, les garçons. le prétendant de mary situe new york sur la cote pacifique, celui de Gwenn n a pas compris qu elle tentait de faire de l humour... Quant a Laure, elle n a eu que l embarras du choix, entre laurel et Hardy... Bref, on pécho a mort comme vous pouvez le constater, mais ça ne passera pas la douane, promis !!!
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20 juillet 2010

In Pennsylvania...

Nous vous avions quitté à la gare de Penn Station, vendredi après-midi. Nous sommes arrivées en début de soirée à Harrisburg, dans une charmante petite gare toute de bois revêtue. Le voyage en train était assez instructif : nous avons vu un pasteur et sa famille qui allaient à Philadelphie, mais aussi une Marine's qui transportait son poids en bagage et nous a proposé de l'aide !
Nous avons aussi compris pourquoi le TGV ne marchera jamais aux Etats-Unis : vous voyez les montagnes russes ? Ben c'est pareil. On est secoué dans tous les sens, doucement en plus. Mention spéciale pour la clim : pensaient-ils que nous étions des poulets en chambre froide ???

Anyway, nous voici à Harrisburg, où nous rencontrons Cynthia, l'amie de Laure, facilement identifiable, qui nous dit avec hésitation "Euh... Vous êtes les Françaises ?" C'est vrai, on aurait pu la reconnaître, son tee-shirt affichait "Republicans for Voldemort".
NDLR : Laure et Cynthia se connaissent grâce à Harry Potter, dont Voldemort est un (méchant) personnage.

Après une heure de route, nous arrivons à Reading, où vivent le frère et la belle-soeur de Cynthia, qui nous hébergent pour quelques jours. Cynthia nous a fait jurer de ne pas révéler qu'elle s'était perdue dans le dédale des rues résidentielles de Reading. Il faut dire, tous ces pavillons ornés de drapeaux américains se ressemblent terriblement. On se croirait dans une série télé ! Petite note culturelle : d'après Cynthia, tous ces drapeaux, fanions, rosettes, etc, ont fleuri après le 11 septembre.
Bref. On arrive chez Ray et Vicki, qui ont l'âge de nos grands-parents. Il faut dire immédiatement qu'on est accueillies comme une famille qu'on revoit après une longue séparation. Ils se montrent tous très accueillants envers nous.
Autant nous comprenons à peu près Cynthia, qui parle d'ailleurs un bon français, et Vicki, qui nous fait penser à une mamie bienveillant, autant nous affichons un sourire poli et gêné quand Ray nous parle (suivi d'ailleurs de chuchotements furtifs "T'as compris, toi ?" ou "Qu'est-ce qu'il a dit ?")
Nous passons ensuite à table, une immense table garnie de charcuteries, fromages, légumes... Et... nous nous soumettons au rite du bénédicité, dans lequel Ray remercie le Seigneur de lui permettre d'accueillir "our friends". On découvre aussi, autre charme des USA, l'épi de maïs à croquer. Il est bouilli, roulé dans du beurre (pas sous les aisselles, non), et grignoté.
Le dessert : un fabuleux gâteau, à base de wallnuts - sans doute des cacahuètes ou des noix de pécan - de chocolat, de lait concentré, etc. Délicieux. Mary aime et chope la recette.

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Le lendemain, petit déj calorique : énormes muffins à la cannelle, sorte de pâtisserie amishe grasse à la cannelle, toasts au Kiri, etc. En rentrant de l'office, Ray et Vicki déplorent que Cynthia n'ait pas proposé de "roasted bacon"...
L'après-midi, nous allons faire les magasins. On découvre d'immenses supermarchés. OUI le mot immense revient tout le temps. Dans nos conversations aussi : vous pouvez dormir dans votre machine à laver de taille moyenne, caser trois Twingos dans un pick-up de base, nourir une famille de 4 personnes en commandant une assiette au restau, crever de trouille en entendant chanter une cigale (quinze centimètres, ici), et la "minuscule" Pittsburgh ne compte que 300 000 habitants...
Bref : les supermarchés. Vous voyez le Leclerc de base ? Multipliez par quatre et mettez-en douze au kilomètre carré, ça vous fera une bonne idée de la chose.
On en profite pour acheter un GPS, en prévision de notre périple (d'ailleurs, là, Laure est partie chercher la voiture, c'est Mary et Gwenn qui écrivent) à 70$. Un tom tom, donc pas de la camelote a priori.
Ensuite, on part à la chasse aux Crocs. Laure a les pieds martyrisés, ne peut plus marcher, elle a des bleus et des griffures partout, sans compter les cloques. On parcourt donc de nombreux magasins. Mary et Gwenn s'attardent et pleurent de frustration devant des escarpins à tomber, des robes de soirée en satin à 19$, de la quincaillerie so cute.
Finalement, on trouve. Ce ne sont pas des sabots Crocs que Laure achète, mais des ballerines Crocs et pour faire bonne mesure, Mary l'imite. Elle a un problème existentiel avec ses sandales Queschua.
Retour à Reading, on glande sur la terrasse en sirotant un verre d'eau glacée, parce que la glace aussi est immense. En France, on met deux glaçons dans le verre. Ici, on remplit le verre à ras bord et on met le liquide où on peut. On se rafraîchit donc dans un rocking-chair, en écoutant les cigales à taille de poule, et en regardant le voisin bichonner sa piscine. Dedans, y a un dauphin en plastique qui nage debout. C'est pour faire peur aux oiseaux :-)
On rencontre ensuite Vicki Lynn, la fille de Ray et Vicki, et ses deux filles. Vous voyez votre ravalage de façade de premier de l'an ? C'est sa tête de tous les jours. Notre hôte nous dira plus tard qu'elle est une "frou-frou checked" (comprendre, coquette)
Soirée familiale et agréable autour d'un poulet (oui, immense) de la taille d'une dinde de Thanksgiving.

Le lendemain, c'est-à-dire hier, lundi, nous partons dans la matinée pour Intercourse, un village amishe. Cynthia nous apprend que les Amishes ont naïvement choisi ce nom pour leur ville, qui signifie échange. Elle précise ensuite que pour 99% des gens, ce mot signifie "rapport sexuel". Dommage.
Nous allons donc vers Intercourse, guettant les buggies, dévorant des yeux les fermes facilement identifiables (pas de fil d'électricité, du linge d'époque qui sèche grâce à de grandes poulies...)
Finalement, des amishes, on en verra peu. Le village où nous allons s'est, à la désolation de Cynthia, transformé en maisons à touristes. Il y a très peu d'amishes et leurs productions se vendent à des prix exhorbitants (1200$ le couvre-lit en patchwork... c'est ??? c'est ??? bien, vous suivez, c'est immense !)
On prend très peu de photos parce qu'il est écrit dans la Bible qu'ils ne peuvent pas avoir de représentations de leurs visages.

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Cinq heures de route plus tard, nous arrivons chez Cynthia, près de Pittsburgh. Nous rencontrons son mari, Don, qui est adorable, sa fille Mandy qui est drôle, et sa petite-fille Viola que Gwenn prévoit d'adopter sous peu. Franchement, elle est so cute. Don nous prépare un barbecue à tomber, de la viande de boeuf délicieuse, bref. On mange bien encore. Espérons que nous ne rentrerons pas... vous l'avez deviné. Inutile de réécrire ce mot.

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Aujourd'hui, on va s'acheter chacune un autre sac au surplus de l'US Army. On s'est rendu compte qu'on a le droit à 40 kg de bagages, autant en profiter, d'autant qu'on a des idées pour les remplir. Visite des hauts de Pittsburgh, grâce au funiculaire; puis du jardin botanique, qui est agencé en ce moment sur le thème des gargouilles ("Oui Papa, j'ai pris 200 photos", dit Mary)
Cynthia nous gâte une nouvelle fois. On a un peu honte, on réussit à lui offrir le repas (trois pauvres morceaux de pizza) à charge de revanche. Nous connaissons son faible pour les Schokobons.

Retour à Monroeville. Laure va chercher la voiture de location, une Chevrolet Impala en théorie (ils se réservent le droit de nous donner plus grand, genre un pick-up). On part demain... où ? On ne sait même pas vraiment, sans doute vers l'Ohio qui promet d'être plus intéressant que la Virginie de l'Ouest.
Dans l'idéal, on aboutit à Nashville sous peu, puis on va en Louisiane vers le bayou et les plantations, puis etc...

5 ( notrte voiture, une Nissan Altima, baptisee Chevy car Laure voulait absolument une Chevrolet)

Et même si ce sont les vacances, nous restons des profs qui connaissons les ados, que nous ne pouvons nous empêcher de parodier : lâchez vos comms !!!

18 juillet 2010

New York, en long, en large, en travers, pieds nus

1

Une chose a savoir sur NY : l ete, il fait chaud. Non, non, pas la petite brise gentillette. LA CHALEUR. La vraie. Celle des saunas, qui fait degouliner les gens.

Neanmoins, nous sommes des filles courageuses et nous avons marche, visite, flane sous le soleil.

J 1 : On est parties a pied de l auberge pour descendre vers le bas de Manhattan, en longeant Central Park. Cool. Jusqu a ce au un orage nous fasse nous refugier jusqu a l American Museum of Natural History. C est interessant mais trop climatise pour des Frenchies trempees jusqu a l os. Apres quoi, visite de Times Square (visite de la boutiaue M&M s), dejeuner a Greenwich. On visite ensuite le quartier financier, Ground Zero (et la, on est re-mouillees). La journee s acheve sur un concert dans la Holly Trinity Church, pres de Wall Street.

J 2 : Le trip cliche, celui que tout le monde fait qund il va a NY : ouiiiiiii, vous avez devine, la statue. On a fait la queue deux heures en plein cagnard, affronte un Suisse affirmant que l eau de NY doit sa chaleur au Pacifique, mais on a vu la statue, visite Ellis Island. Et apres, "le soleil nous a tuer', si j'ose dire...

2

J 3 : On a quitte la frenesie de Manhattan pour se refugier a Brooklyn. Paisible, residentiel. Brulant. On a eu pas mal de difficultes a se reperer, on a failli perdre Laure qui agonisait dans ses chaussures, mais on a reussi a trouver Prospect Park, puis la promenade a Brooklyn Height. Un petit tour a Wall Street, puis pique-nique a Riverside Park.

3

J 4 : Central Park le matin, la gare de Pennstation cet aprem (et pas grace au metro, ferme... merci les yellows cabs, qui nous ont sauve la mise et nous ont permis de prendre le train !)

Bilan chiffre de NY :

- 4 L de sueur par jour et par Francaise
- 95 degres Fahrenheit l apres midi, plus de 35 degres ben de chez nous
- 5 a 10 km de marche par jour
- et NON, pas 10 000 calories par plat ! On a alterne le restau aui sert des assiettes familiales et les salades, notre ligne est sauve !

16 juillet 2010

Bien arrivees a NY

Bon, on avait oublie un detail, le clavier est en qwerty... alors lisez lentement parce que ca va prendre du temps | ah, y a pas ne point d exclamation... on est parties

Depart de Roissy a une heure raisonnable ( plus deux heures de paranoia bien sur ), vol jusau a Dublin superm suivant aussi ;ais un peu long pour certaines ( leger craquage d une certaine goutte de rosee sur un nenuphar. lylene se fait une copine americaine dans la foulee. Laure selectionne pour le Full Scan (non, pas de fouille au corps, desolee)
Premiere impression: il fait super chaud, Gwenn et Laure se sont mis en devoir de friser, contrairement a lylene qui desespere avec ses cheveux plats
l auberge est OK mais premiere nuit difficile pour les nons habitues des chaleurs tropicales

notre cyber cafe ferme, on doit vider les lieux... tout va bien, on a juste chaud/froid, il pleut des cordes regulierement mais on fait plein de trucs et on est un peu crevees
a bientot plus longuement pour  de nouvelles aventures!

3 juillet 2010

Infos diverses

Infos en vrac:

Notre parcours ( en gros)

coteest

Et pour la signification du titre, d'accord, c'est un peu naze, ce sont juste les premières syllabes de nos prénoms: Gwenn, Marylène, Laure. Gwemala. Voilà, c'est tout bête ( trop, je sais)

2 juillet 2010

Départ: J-11

Et voilà, l'année scolaire est finie, on peut enfin penser aux vacances !

Les papiers sont prêts, les sacs commencent à se remplir, les choses se précisent...

Notre programme aussi ! Voici donc le programme prévu:

New York du 13 au 17 juillet

Pennsylvanie du 17 au 20 juillet. A partir de là, nous louons une voiture.

Puis, direction la Louisiane via Nashville, le Kentucky, le Mississipi...

Louisiane du 1er au 5 août

Puis direction la Floride jusqu'au 13 août, jour du retour à Paris.

Les dates sont celles des locations d'auberges/voiture/etc, mais tout peut changer, on ne sait jamais !

Nous reste donc à finir les sacs, ne pas rater l'avion, et... réviser un peu notre anglais !

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